Présentation de l'école
" Bort devient un séjour riant lorsque l'œil, rassuré, se promène dans le vallon (…) . Sur les deux bords de la rivière, des vergers, des prairies et des champs cultivés par un peuple laborieux, forment des tableaux variés ". Jean-François Marmontel (1723 - 1799), le plus illustre des enfants de Bort, décrit ainsi sa ville bien-aimée, un joyau limousin dans un écrin auvergnat.
A l'Auvergne, Bort emprunte ses magnifiques paysages. La ville se place sur un sillon houiller datant de l'ère primaire. Les soubresauts du plissement alpin ont cassé le Massif Central et donné la faille tectonique qui, traversant la zone, a provoqué la naissance des volcans ou puys.
Le puy de Bort doit à son altitude (860 m) d'être un point trigonométrique sur le parcours de la méridienne dont la mesure sous la Révolution française a permis la définition rigoureuse du mètre comme unité de longueur.
Sur deux kilomètres de longueur et 80 mètres de hauteur, les orgues d'âge incertain issues d'une coulée de phonolite venant du Cantal dominent majestueusement la ville blottie à leur pied (430 m). Le visiteur s'émerveille du point de vue exceptionnel qu'elles offrent. Le regard embrasse un vaste panorama : l'imposant massif du Sancy, la masse gigantesque du Cantal, le plateau de l'Artense (ou " pays des pierres "), les splendides vallées glaciaires au fond large et plat, aux versants abrupts. Bort, " la perle de la Haute-Corrèze ", s'étire au fond de la principale vallée orientée vers le Sud ce qui lui vaut douceur l'hiver et chaleur l'été.
Dès les temps préhistoriques, les hommes profitèrent de ces parages privilégiés. L'étymologie atteste cette présence ancienne. Bort signifie " le gué de la corneille " ou, plus probablement, le " gué de l'escarpement ". De bonne heure, chemins et routes convergèrent vers ce passage. Quelques huttes s'établirent pour former un petit village gaulois à la frontière entre deux peuples. La devise de Bort le rappelle : " Extremis finibus Lemovicensium et Arvernorum " (aux confins des territoires limousin et arverne).
Des affrontements entre peuplades celtiques eurent certainement lieu près de ce point stratégique. Les Romains, vainqueurs des Gaulois, apportèrent la paix indispensable à de fructueuses relations commerciales. Ils construisirent une voie entre Clermont et Limoges qui passait par Bort.
Bort partage l'histoire du Limousin. L'Artense fut précocement christianisée : une charte (de l'an 507) généreusement attribuée à Clovis mentionne l'existence d'une chapelle à Bort. Rapidement le réseau paroissial se densifia au Haut Moyen Age : l'ordre chrétien se substitua à l'ordre romain et laissa le long de la Dordogne un chapelet de superbes églises romanes. Les Bénédictins créèrent un prieuré au X° siècle. Le monastère grandit, accumulant des biens considérables provenant de diverses donations.
La puissance de ces prieurs clunisiens s'étoffa et ils devinrent les seigneurs de la ville. Le plus connu d'entre eux, Pierre de Balzac (fin XV° siècle), accrut l'église de Bort, fit construire un pont sur la Dordogne et mit en place une horloge. Aussi, l'église de Bort, édifiée entre le XII° et le XV° siècle, associe-t-elle les styles roman et gothique. Elle est placée sous le double patronage de Saint-Germain, patriarche de Constantinople, et de Saint-Remède, évêque de Gap. Les reliques de ces deux prélats auraient été ramenées de Constantinople lors de la IV° Croisade (1204). Parmi les Croisés figuraient sans doute deux chevaliers de l'illustre famille de Bort qui, en 1370, abandonna son château de Ribeyrolle pour celui de Pierrefitte.
Bort s'émancipa tardivement de la tutelle de ses prieurs : les institutions consulaires s'installèrent seulement à la fin catastrophique du Moyen Age. La guerre de Cent ans occasionna des pillages par des bandes de routiers. Pour y faire face, les habitants obtinrent de Charles VII le droit de construire des fortifications, ce qui fut entrepris en 1438.
Avec la paix revenue, les activités reprirent ; des châteaux se bâtirent comme celui de Pierrefitte à l'allure encore médiévale et celui de Val annonçant la Renaissance. Les guerres de religion ensanglantèrent la région au XVI° siècle ; Bort reçut la visite des Huguenots et paya sans doute une rançon pour éviter le pillage (1569).
A l'époque moderne, les marchés prospérèrent : " En la dite ville de Bort se tient et s'est tenu de tout temps et ancienneté un très beau marché (…) le vendredi, que ils rassemblent plusieurs et diverses gens de quinze lieues à l'entour (…) " (lettre patente de Louis XI, 27 janvier 1482).
Bort, rattachée au diocèse de Limoges jusqu'en 1801, profita des libéralités de l'illustre intendant Turgot pour être reliée directement par la route à la capitale du Limousin (fin XVIII° siècle).
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